Si on y mêle l’émotionnel et les souvenirs macabres passés, certainement chacun pourrait se concocter une vérité à sa convenance, mais si on aborde l’équation par le seul calcul politique, une autre vérité émerge du lot, celle-ci plus urgente à la survie de ce régime donc forcément celle qui serait à la source de cette décision.
Débutons tout d’abord par l’évidence sans laquelle, tout ce qui suit serait sans fondement ou incompréhensible aux uns ou aux autres : L’ARD aujourd’hui se résume à une poignée d’électrons libres coupés de la base dissidente, par conséquent un parti sans militant ne peut en aucun cas nuire au rouleau compresseur d’un régime policier vieux de 37ans qui vient de recevoir le feu vert de l’oncle Sam pour mener sa répression tout azimut en toute quiétude. Donc, IOG ne craint ni l’ARD et encore moins l’USN.
Ce sont là des faits contestables que par ceux qui se plaisent dans la posture de l'autruche.
Le régime n'est pas aussi sans savoir que, sans l'ARD ; y a plus d'USN et la caution démocratique de façade part en fumée.
Sans Ahmed Youssouf et l'ARD que ce dernier a pris en otage, qu'est ce qui resterait du machin USN selon vous ?
En toute objectivité, hors de la complaisance et le carcan de la partisanerie : RIEN !!!
- Un parti dirigé par un criminel vomi par tous et qui à sa dernière célébration du clan, réunissait à peine 30 militants et encore....
- Un autre banni.
- Un autre pleinement fonctionnel au niveau municipal mais dont juste 2 dissidents usurpent le titre de propriété. Un clonage à la PND ou ces dissidents continuent de s'identifier comme les fondés de pouvoir d'un parti qu'ils ont quitté pour rejoindre l'opposition. L'incohérence rend fort à Djibouti !!!
- Un autre non légalisé à ce jour
- Et enfin le dernier une création d'IOG.
c’est à dire ; un sigle qui ne devait même plus faire partie de l'actualité, cette évidence n’échappe guère au régime mais il s’en accommode par calcul politique. Par conséquent il est dans l'intérêt du régime de maintenir debout cet épouvantail -- sans aucun soutien populaire depuis le 25 fév 2013 et qui ne fait plus peur à une mouche -- que de le détruire et prendre le risque d'encourager la naissance d'une vraie coalition politique large comblant ce vide avec le potentiel de balayer le régime.
Par la fermeture des bureaux de l'ARD interdisant tout rassemblement de ses militants ; IOG sauve de facto la tête d'Ahmed Youssouf, EXIGÉE PAR TOUS SES MILITANTS, comme la composition du Club dans le format actuel et ainsi assure la survie du régime du moins jusqu'en 2016 ou il nous annoncera comme promis, le dauphin.
Et enfin, comme un peu tout le monde, à l’UMP comme à l’USN, espère chacun être l’heureux élu d’IOG, de la France ou de l’USA, ou les 3 à la fois, les cris d’orfraie auront le mérite de distraire les masses et entretenir le statut de l'opposant historique candidat sauveur malheureux, d’où le rejet de toute réforme de la Constitution avant 2016 et l’évènement de la 2ème République, que les mêmes exigeaient sous la bannière UAD.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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