L’ARD comme parti, semble paralysé devant la déficience du règlement interne n’ayant prévu aucune procédure de règlement d’une telle crise de confiance, d’où l’impunité et le sentiment de quelques individus d’être au-dessus des lois. La même culture chère au régime mais, ils vous diront qu’ils sont porteurs d’une alternative.
Il ne fait aucun doute, si on se fie à la déclaration sur l’honneur de Cassim Dini, datant du 14/12/2012, ou il confirme avoir eu ce document entre les mains dans la voiture du secrétaire général de l’ARD le 18 décembre 2011, la direction de l’ARD a donc bien reçu et ensuite dissimulé ou détruit des documents essentiels à la poursuite en justice du régime IOG.
Si cet acte n’est pas une trahison envers les martyrs et leurs familles d’une part, et tous les membres de l’ARD, je ne saurai dire ce qui l’est. Un crime perpétré aux noms de tous les membres du parti, la culpabilité ne serait-ce qu’au sens moral, est et sera donc, partagée entre tous.
Devant ce risque d’inhaler tout le parti dans ce trou noir de la malfaisance et cette immoralité piétinant les morts pour des considérations politiciennes : J’en appelle à tous les militants de l’ARD -- dont le parti comme tel se résume aujourd’hui aux décisions de coulisse d’une poignée d’hommes déconnectés de leur base militante -- à assumer leurs responsabilités individuelle, comme membre de ce parti en se dissociant de cette direction, à moins de se faire complice de ce crime abject envers la mémoire des martyrs d’Harhiba.
Lorsque les militants d’un parti n’ont aucune influence sur l’administration et décisions politiques d’une direction supposée les écouter, c’est que ce parti a cessé d’en être un, n’existant aujourd’hui que sur papier, servant à légitimer la prochaine imposture du Club des légalisés.
Prenons acte de ces faits incontestables et agissons en conséquence avant qu’ils vous induisent tous, par association ou complicité passive dans les manigances en cours au sein du Club USN.
La complicité soulignée ici est particulièrement condamnable en droit pénal et selon nos préceptes Coraniques, lorsque la personne a un rôle protecteur vis-à-vis de l'auteur du crime, ce qui semble être le cas de plusieurs membres et l’omerta au sein de ce parti. Le jour du jugement, ici-bas ou dans l’au-delà, j’ai bien peur que les raccourcis et les dérobades dans le style ; ce n’est pas moi, c’est lui, ou je n’étais pas à la direction ; ne suffisent.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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