Djibouti : SUITE À L'ARTICLE CI-DESSOUS DU 1 MAI, UN COMPATRIOTE NOUS POSE LA QUESTION SUIVANTE AVEC TOUS SES SOUS-ENTENDUS ET PROCÈS D'INTENTIONS

Mohamed Isse : Le PRIDE serait-il finalement réduit à applaudir les gesticulations de la dictature et à encourager celle-ci à persévérer dans la politique de faire semblant qui a toujours été son sport favori ? Naïveté, erreur politique ou un clin d'œil tout simplement ?

RÉPONSE :

Sur la forme comme le fond votre question cher Mohamed Isse, soulève le vrai malaise du vide politique au sein de cette opposition de pacotille et le nanisme de ses agités.

Pour répondre à votre question : Mon cher compatriote, ce n’est n’y de la naïveté, ni une erreur ou encore moins un clin d’œil à qui que ça soit, mais tout simplement la même cohérence avec le même recul et la hauteur qui vous font tant défaut.
Un réalisme politique en Santé physique et psychologique inspiré du latin « Mens sana in corpore sano » c’est-à-dire la lucidité d’un esprit sain dans un corps sain.

Forcement les dits génies de la politique avec la tête entre les cuisses de Jupiter, trop habitués à se tirer entre les jambes ne peuvent que l’interpréter dans votre sens.

Ceci dit, je suppose que vous allez à votre tour prendre la peine de m’expliquer :

--    Pourquoi l’excellent projet que mon mouvement proposait le 10 Fév 2013 en début de campagne électorale, à la future législature qu’elle soit USN ou UMP, devrait-il devenir mauvais dès qu’il serait mis à l’œuvre par l’un de ceux à qui nous le proposions ? – C’est à quoi il me semble, se résume pour vous, faire de la politique : Saborder votre propre idéal ou tout autre initiative, avec tout le potentiel de faire avancer la société dans son ensemble, aussi longtemps que ce n’est pas vous le maitre d’œuvre…

--    Mais sur le fond, dites-moi cher Mohamed Isse : Est-ce notre soutien à un projet National – dont il est bien mentionné dans l’article que nous nous réservons le droit de regard sur la mise en place, la composition et l’application -- qui vous ulcère au point de me prêter vos titres infâmes et sous-entendus perverses, ou est-ce, votre précarité intellectuelle qui refuse de concevoir un parti politique dont les idées sont reprises par le même régime dont il est l’un des plus virulents critiques depuis des années ? – Dans ce cas, c’est votre propre insécurité dépourvue de toute vision politique, qui posait la question et non le bien fondé de notre soutien au projet.

Cordialement,
Bourhan Bey (Abou Amin)