La nouvelle vocation du racolage trouve ; faire des omelettes ou couler le sang et semer la mort, revient au même !!!
Essayons de rafraîchir la mémoire de nos amnésiques, affairistes et apprentis sorciers de la politique.
2 cas ou y a eu destitution du dirigeant :
En Égypte 2011 : 1146 morts dont 26 policiers et 9000 blessés. Moubarak est parti certes, mais l’Égypte est toujours en eau trouble. Une élection fraudée propulse Morsi au pouvoir, encore plus dangereux que Moubarak, finit lui aussi en prison et retour de l’armée. Un pat en avant et 2 en arrière.
En Tunisie 2011 : 338 morts et 2174 blessés. Ben Ali est parti certes, mais les islamistes de Londres y font toujours régner la terreur et le médecin Marzouki y protège les intérêts français.
2 cas ou malgré les morts, les dirigeants sont toujours en poste et roulent sur tapis rouge :
Au Gabon en 2009 : Élection présidentielle, bourrages d’urnes, répression, une 30ène de morts, Bongo fils succède au père avec la bénédiction de la France et règne toujours en maître absolu.
Togo en 2005 : Élection Présidentielle, bourrages d'urnes, des bulletins brûlés par l'armée, les togolais descendent dans la rue, résultats ; 21 morts et 163 blessés avant la campagne contre le coup d’État contournant l’article 65 de la Constitution pour permettre au fils Eyadema de succéder au père. 790 morts et 4 345 blessés entre le début de celle-ci et le 5 mai, sans oublier les 26 000 réfugiés fuyant cette répression. Eyadema fils est toujours au pouvoir avec la bénédiction de la France et règne toujours en maître absolu.
Provoquer un régime répressif, faire couler le sang et semer la mort, n’ont jamais été une garantie du changement d’un système politique ou la fin de l’ingérence étrangère.
Si les agités du Club USN vous affirment le contraire, vous faites face à des mercenaires du pouvoir qui comptent sur votre sang et vos morts pour y accéder, encore faut-il, devant un éventuel vide du pouvoir, qu’ils s’entendent sur notre prochain sauveur naturalisé. Sinon bonjour le chaos à la somalienne.
Mohamed Isse l'auteur de cette missive, est lui en France avec sa grande famille, aucun d’eux n’aura une égratignure.
Et ceux du Club à Djibouti, soyez assurés, ils ne seront pas en 1ère ligne lorsque ça commencera à tirer de tout bord par simple principe de précaution car tout opposant historique candidat sauveur malheureux n’est pas supposé mourir, tandis que le peuple sont eux, dispensables pour que les survivant puissent continuer à souffrir sous un nouveau Calife.
Au PRIDE nous rejetons en bloc cet amateurisme criminel et maintenons notre option des 2 propositions mises de l'avant. (Voir document)
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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